10.28.2010

Vaccinations aviaire

Les maladies virales, à part quelques très rares, ne peuvent être soignées à l'aide d'antibiotiques, seul moyen pour s'en prévenir : La vaccination.
Notions de biologie :
Un vaccin est un substrat contenant des virus vivants atténués ou morts, destinés aux Lymphocytes qui vont fabriquer des anticorps, il y aura une mémoire du virus concerné pendant un certain temps, ce qui oblige à faire des rappels.
Les premiers jours de la vie, un poussin bénéficie d'anticorps maternels (AM), transmis par les parents, à condition que ceux-ci soient vaccinés contre les maladies virales ou qu'ils soient immunisés contre certaines maladies bactériennes.
Les anticorps sont contenus dans la partie visqueuse du blanc d'oeuf, raison pour laquelle, lors d'incubations artificielles, la température ne doit 
jamais dépasser 38°C car à partir de cette température, les anticorps sont progressivement détruits, si l'on chauffe davantage, le poussin aura des déformations, il n'y a pas de retour arrière.

Cette protection maternelle peut persister de quatorze à vingt jours.
Important : La vaccination contre la maladie de Marek doit être précoce, les premiers jours de la vie : Si le poussin est protégé par les AM, le vaccin ne servira à rien, si le poussin ne possède pas d'AM, le vaccin protégera et évitera la fixation de tumeurs dans l'organisme.
Mais : Au bout de quatorze jours, la protection par les AM disparaît et le poussin doit construire la protection qui lui est propre, ce qui veut dire clairement que la vaccination devient obsolète et qu'un rappel est nécessaire.
Cela se complique en fonction des maladies présentes dans une région, par exemple : La maladie de Gumboro, dans ce cas, la vaccination contre cette maladie devra être effectuée en premier, le problème, est qu'il s'agit d'une maladie immunosuppressive, (un peu comme le sida humain), c'est à dire que même en étant atténué, le vaccin va empêcher l'installation des autres vaccinations, il faut respecter un vide, on prend toujours un risque mais c'est le seul moyen.
Un exemple de protocole : Admettons que la maladie de Gumboro soit présente, on va vacciner le deuxième jour de la vie, ensuite, au quinzième jour, on pratiquera Marek et comme la vaccination Gumboro disparaîtra avec les AM, on fera un rappel à l'âge d'un mois. Dans les cas de fortes infestations, il faut faire une primo vaccination + deux rappels. Sans vaccination, le pic de mortalité des poussins se situe au 25ème jour de la vie, 85 à 95% ne survivent pas.
Important : La maladie de Gumboro étant immunosupressive le poussin n'en meurt pas directement mais sans protection immunitaire, il contracte la première bactérie de passage et en meurt, aussi, les diagnostiques sont très délicats à évaluer, on remarque souvent des fientes collantes qui souillent l'anus, des filaments qui entourent la langue, des paupières collées.
Par ce survol, nous voyons l'importance de la vaccination des jeunes et des rappels sur les reproducteurs.
On notera également que la nourriture des Lymphocytes provient des vitamines synthétisées par le foie, il est donc judicieux, avant de vacciner de faire une vitaminose, avec des produits sérieux, non avec des "machins" à effet placebo, que l'on trouve dans le commerce.


Il existe de nombreux vaccins, il est nécessaire de se renseigner du taux de virulence selon votre région.
Ci-dessous, nous citons les principaux vaccins :
Marek : C'est une maladie tumorale à évolution lente, les micro-tumeurs s'installent très précocement, cela évolue vers des paralysies et une mort certaine. Certains accouveurs pratiquent un protocole de vaccination dans l'oeuf.
Newcastle : Est aussi appelée "la peste aviaire".
Gumboro : Maladie immunosuppressive à deux visages, principalement mortelle pour le poussin, chez les adultes, peu de mortalité mais certains deviennent porteurs sains, ils entretiennent et propagent le virus toute leur vie.
Bronchite infectieuse : Ne pas confondre avec une bronchite commune, une maladie respiratoire classique, (MRC) ou un coryza, il s'agit d'une infection virale très sérieuse.

Les vaccinations peuvent être pratiquées par injection sous-cutanée, en eau de boisson ou par instillation oculaire.
Il faut savoir qu'un vaccin, dès qu'il est reconstitué, doit être administré dans les deux heures, parfois dans l'heure.
Pour cette raison, nous ne conseillons pas l'eau de boisson, car on ne sait pas quand, qui et quelle quantité est bue, même en faisant faire une diète hydrique aux sujets au préalable, cette méthode est trop aléatoire.A proscrire : L'eau du robinet qui contient du chlore qui détruirait le virus atténué.
Nous ne conseillons pas non plus l'instillation oculaire, une simple goutte dans l'oeil est également aléatoire, le sujet peut secouer la tête ou le vaccin passe trop rapidement dans le sinus post orbital et est évacué.
Le plus efficace reste la vaccination sous-cutanée, notamment pour Marek et également la vaccination dosée et administrée par seringue tubulaire directement dans le jabot.
Actuellement, les vaccins sont conditionnés en flacon de 1000 doses et parfois en pack de 10 fois 1000 doses, SOS Gallinacés s'emploiera auprès des laboratoires, afin de faire réduire ces conditionnements excessifs.
Enfin, il faut savoir que SOS Gallinacés, s'adresse autant aux particuliers qu'aux professionnels, par déontologie, nous ne pouvons favoriser tel ou tel laboratoire ou prendre le risque qu'une personne non habilitée se lance à faire de la vaccination anarchique.

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire

 
Free Host | new york lasik surgery | cpa website design