11.01.2010

Salmonelloses


Synonymies

  • B.W.D. :Bacillary White Diarrhée
  • Pullorum Disease
  • White Diarrhea 

Définition

Maladie infectieuse septicémique à transmission verticale, touchant surtout les poussins et les dindonneaux, souvent caractérisée par une diarrhée blanchâtre et un taux de mortalité élevé chez les jeunes mais reste asymptomatique chez l’adulte.

Prévalence

  •  Touche surtout les  poussins et les dindonneaux.
  • Incidence chez tous les ages mais cause d'énormes pertes chez les jeunes de moins de 4 semaines d’age.
  • Distribution mondiale sauf en Amérique du Nord et un certain nombre de pays de l’Europe de l’Ouest. 

Étiologie

Agent causal : Salmonella pullorum
C’est une salmonelle immobile facile à isoler, caractérisée par sa sensibilité aux agents physiques (UV, O )et chimique(désinfectants) et par sa résistance prolongée en présence de matières organiques (1.9.121)

Epizootologie

Deux voies de dissémination sont connues pour la pullorose
Transmission verticale : vraie et intermittente
Transmission horizontale par :
  • Voie digestive (ingestion)
  • Voie respiratoire (inhalation)
  • Cannibalisme
  •  Insectes hématophages
  • Les fèces des porteurs sains : contamination de l’eau, l’aliment et l’environnement.

Signes Cliniques : 

  • Prénatal (transmission verticale) : 6 à 15 j d’incubation
  • Mort en coquille
  • Diminution des taux d’éclosions
  • Jeunes sujets post-natales :
    •  Mortalité sur les plateaux d’éclosion 
    • 2 pic de mortalités : 4, 5 ème jour(transmission verticale) et 15 ème jour (transmission horizontale)
    • Diarrhée blanchâtre
    • Signes généraux :somnolence, anorexie, et faiblesse.
    • Le taux de mortalité peut atteindre 100 %
  • Adulte : Pas de symptômes

Lésions

Adulte 

Pas de lésions mais occasionnellement 

Jeunes

Forme Chronique

Forme très aiguë

Forme Aiguë :

 (voir illustration)

Forme Chronique

  • Myocardite nodulaire
  • Péricardite
  • Grappes ovariennes atrophiées, déformées, et hémorragiques (voir illustration)
  • Testicules atrophiés
Mort subite des jeunes sans lésions
  • Splénomégalie et hépatomégalie
  • Nodules grisâtres sur le foie, reins, gésier, cœur, intestin...
  • Points de nécrose ou taches hémorragiques sur le foie
  • Dépôts d’urates dans les uretères
  • Omphalites (normalement la résorption se fait à 6 jours d’age)
  • Si intestin ouvert : plaques blanchâtres sur la muqueuse intestinale
  • Arthrite
  • Panophtalmie (voir illustration)



Diagnostic

Suspicion 

 Pour les jeunes sujets : symptômes, lésions et historique

Confirmation 

Isolement et identification de la bactérie
NB :La sérologie basée sur le test d’agglutination n’est qu’un test de dépistage, des réactions croisées sont souvent observées.

Différentiel :

  • Froid :diarrhée blanchâtre mais sans lésions 
  • Omphalites
  • Typhose
  • Paratyphoses 
  • Colibacillose
  • Para colon infection
Þ l’isolement et l’identification du germe en cause
 permettent de trancher entre les différentes
 entités pathologiques

Prophylaxie 

Sanitaire :

  • Programme de contrôle : basé sur le dépistage sérologique et l’élimination des séropositifs(ex NPIP)
  • Les règles d’hygiène générales

Médicales :

Vaccination(voir typhose)

Traitement 

  •  Chez l’adulte le traitement n’est pas justifié car il ne donne pas de résultats satisfaisants pour prévenir la transmission verticale.
  • Jeunes :
    Antibiotique  
    Les Sulfamides 
    Exemple Quinolone
    • Sulfaquinoxalline + Triméthoprime
    • Sulfadiméthoxine
    • Sulfadiazine
    • Sulfamirazine



Synonymes


Fowl typhoïde

Définition

Maladie infectieuse septicémique du poulet, de la dinde et d’autres espèces aviaires, présentant beaucoup de similarités cliniques, épizootiologiques et lésionnelles avec la pullorose chez le jeune et affectant aussi l’adulte.

Prévalence

  • Jeunes et adultes : poulet et dinde.
  • Autres espèces aviaires : oiseaux sauvages.
  • Distribution mondiale.
  • Prévalence et incidence élevées au Maroc et dans la plupart des pays en voie de développements.

Etiologie

S.gallinarum :salmonelle immobiles du groupe D (1.9.12)
Caractéristiques (voir S.pullorum)

Epizootiologie :

  • La transmission verticale est plus importante qu’en cas de la pullorose.
  • La transmission horizontale est moins importante.
  • Incidence et mortalité plus importante que la pullorose.

Symptômes

  • Jeunes de moins e 4 semaines d’age : idem que la pullorose
  • Adulte :
    • Morbidité élevée : Somnolence, anorexie, diarrhée blanchâtre ,fièvre >42 °C ,anémie pâleur de la crête.
    • Mortalité souvent élevée et récidivante ; le taux de mortalité est variable selon la virulence et la souche de S.gallinarum et selon les conditions d’élevage .il y a reprise de la mortalité après arrêt de traitement.
Le dindon : évolution comme chez la poule mais caractéristique lésions oculaires et cataracte => maladie de l’œil blanc

Lésions

Jeunes 
Adulte 
Idem que la pullorose

Forme aiguë (voir illustration)

Forme chronique

  • Pâleur de la carcasse
  • Sang dilué
  • Hépatomégalie et splénomégalie
  • Foie bronzé plus ou moins nécrosé 
  • Lésions nécrotiques sur la rate et sur le myocarde
  • Atrophie de la grappe ovarienne et déformation des ovules
  • Entérite ulcérative de l’intestin grêle
Idem que la pullorose (Appareil génital) 




Suspicion :

Symptômes lésions et historique

Confirmation :

 isolement et identification de S.gallinarum.

Différentiel :

  • Jeunes :pullorose
  • Adulte
  • Paratyphoses
  • Colibacillose
  • Choléra
  • Hépatite vibrionique

Prophylaxie

Sanitaire

idem pullorose

Médicale : 

  • Anti-infectieux
  • Vaccination :
  • Vaccin inactivé est inefficace
  • Vaccin vivant atténué : souche
  • Homologué : 9R souvent présente des inconvénients majeurs
  • Hétérologue : souche de S.Entéridis
  •  Vaccin sous unitaires à base des protéines de la membrane externe (OMP) résultats très satisfaisants

Traitement :

Comme la pullorose
Conduite à tenir chez l’adulte traitement ou reforme à cause de la récidive


Définition

Maladies aiguës ou chroniques du poulet, affectant aussi autres espèces aviaires et les mammifères. causées par n’importe quel sérotype des salmonelles(>2500 sérotypes) autres que les salmonelles spécifiques aux autres hôtes(ex S.pullorum ,S.gallinarum S.typhimurium S.equi S. choleresius)

Prévalence

  • Volailles, Mammifères, Rongeurs, Reptiles insectes et l’homme
  • Les jeunes sont plus sensibles que les adultes
  • Les adultes montrent une résistance sauf s’il y a un stress
  • Distribution mondiale, problème de santé publique

Étiologie

Salmonella  ( voir définition)
10 à 20 sérotypes sont fréquemment rapportés chez les volailles on peut citer
  • S.enteritis
  • S.infantis
  • S.montevideo
  • S.newport
  • S.typhimurium
  • S.anatum
  • S.derby
  • S.bredney
  • S. hadar
  • S.saint paul
Modérément résistants dans le milieu extérieur mais sensibles aux désinfectants

Epizootiologie

  • L’élimination dans les matières fécales est intermittente(localisation de la bactérie dans le tube digestif).
  • Transmission latérale( le germe est au niveau de l’oviducte contamination de la coquille et pénétration dans l’œuf ou par les matières fécales après la ponte).
  • Transmission trans-ovarienne(localisation de la bactérie dans l’ovaire).
  • Protéines d’origines animales incorporées dans l’aliment pour volailles (farine de poisson, farine de viande).
  • Transmission entre les volailles et l’homme et autres mammifères.
  • Parmis les animaux, La volaille constitue le plus grand réservoir pour les salmonelles (actuellement 50 %des intoxications alimentaires chez l’homme sont dues  à la contamination des produits avicoles par S.entéridis).

Signes cliniques

  • Jeunes de moins de 7 semaines d’ages
    • Signes généraux, abattement, anorexie…
    • Diarrhée souvent blanchâtre, somnolence
    • Mortalité
  • Adultes :comme la typhose si stress

Lésions : 

Idem que la typhose chez l ‘adulte et la pullorose chez le jeune.

Diagnostic

isolement et identification.

Prophylaxie

Sanitaire 

Reproduction indemne 

  • Contrôle régulier.
  • Hygiène.
  • Dépistage sérologique(assez difficile).

Reproduction contaminée

  • Éliminer les réservoirs .
  • Hygiène générale et particulièrement l’hygiène de l’œuf.
  • Contrôler les matières premières pour l’aliment.

Médicale 

Vaccination
Exclusion compétitive
  • Vaccin inactivé (autovaccin)
  • Vaccin vivant atténué (SE et ST)
 

Traitement

Pour diminuer la mortalité et développer l’immunité
  • Sulfaquinnoxaline
  • Sulfadimetoxine
  • Tétracycline
  • Quinolone

Influenza Aviaire

10.28.2010

Prévention et contrôle colibacillose

nitaire 

Au niveau des bâtiments 

  • Le nombre de pondoirs doit être suffisant pour éviter les pontes en terre.
  • Respect des normes zootechniques.
  • Bonne désinfections.
  • Respect rigoureux des règles d’hygiène.

Au niveau des reproducteurs

  • Eau propre.
  • Aliment de bonne qualité.
  • Contrôler la densité.
  • Traiter les entérites.
  • Respect des règles d’hygiène.
  • Respect des normes zootechniques.

Au niveau de l’élevage 

  • Ramasser les œufs 6 à 7 fois par jour.
  • Écarter les œufs sales.
  • Fumigation des œufs dans les heures qui suivent.
  • Le transport des œufs doit être rapide et propre.

Au niveau du couvoir 

  • La conception des couvoirs doit contenir une partie sale et un autre propre.
  • Il est préférable d’avoir une manipulation électrique.
  • Le technicien dans le couvoir doit connaître la notion du microbe.
  • Fumigation des œufs.
  • Contrôler les conditions de stockage des œufs.
  • Le transport des poussins doit être rapide, propre et étanche.

Au niveau de l’élevage des reproducteurs ou du poulet de chair

  • Ventilation correcte.
  • Bonne désinfection.
  • Respecter la densité.
  • Respecter les normes zootechniques.
  • Diminuer le microbisme.
  • Contrôler la densité.
  • La forme respiratoire peut être réduite par une réduction de tout agent favorisant : le mycoplasme B.I ; N.D.V, mauvaises conditions d’ambiance…

Médicale 

  • Un traitement préventif : Chloration de l’eau de boisson réduit l’occurrence des colibacilles.
  • Vaccin vivant : utilisé chez le poulet âgé de plus de 14 jours est aussi efficace.
  • Un vaccin inactivé contre les sérotypes O 2 : K 1 ; O 78 : K 80.
La vaccination des reproducteurs confère une protection à la progéniture contre la souche homologue durant 2 semaine
  • Exclusion compétitive

Vaccinations aviaire

Les maladies virales, à part quelques très rares, ne peuvent être soignées à l'aide d'antibiotiques, seul moyen pour s'en prévenir : La vaccination.
Notions de biologie :
Un vaccin est un substrat contenant des virus vivants atténués ou morts, destinés aux Lymphocytes qui vont fabriquer des anticorps, il y aura une mémoire du virus concerné pendant un certain temps, ce qui oblige à faire des rappels.
Les premiers jours de la vie, un poussin bénéficie d'anticorps maternels (AM), transmis par les parents, à condition que ceux-ci soient vaccinés contre les maladies virales ou qu'ils soient immunisés contre certaines maladies bactériennes.
Les anticorps sont contenus dans la partie visqueuse du blanc d'oeuf, raison pour laquelle, lors d'incubations artificielles, la température ne doit 
jamais dépasser 38°C car à partir de cette température, les anticorps sont progressivement détruits, si l'on chauffe davantage, le poussin aura des déformations, il n'y a pas de retour arrière.

Cette protection maternelle peut persister de quatorze à vingt jours.
Important : La vaccination contre la maladie de Marek doit être précoce, les premiers jours de la vie : Si le poussin est protégé par les AM, le vaccin ne servira à rien, si le poussin ne possède pas d'AM, le vaccin protégera et évitera la fixation de tumeurs dans l'organisme.
Mais : Au bout de quatorze jours, la protection par les AM disparaît et le poussin doit construire la protection qui lui est propre, ce qui veut dire clairement que la vaccination devient obsolète et qu'un rappel est nécessaire.
Cela se complique en fonction des maladies présentes dans une région, par exemple : La maladie de Gumboro, dans ce cas, la vaccination contre cette maladie devra être effectuée en premier, le problème, est qu'il s'agit d'une maladie immunosuppressive, (un peu comme le sida humain), c'est à dire que même en étant atténué, le vaccin va empêcher l'installation des autres vaccinations, il faut respecter un vide, on prend toujours un risque mais c'est le seul moyen.
Un exemple de protocole : Admettons que la maladie de Gumboro soit présente, on va vacciner le deuxième jour de la vie, ensuite, au quinzième jour, on pratiquera Marek et comme la vaccination Gumboro disparaîtra avec les AM, on fera un rappel à l'âge d'un mois. Dans les cas de fortes infestations, il faut faire une primo vaccination + deux rappels. Sans vaccination, le pic de mortalité des poussins se situe au 25ème jour de la vie, 85 à 95% ne survivent pas.
Important : La maladie de Gumboro étant immunosupressive le poussin n'en meurt pas directement mais sans protection immunitaire, il contracte la première bactérie de passage et en meurt, aussi, les diagnostiques sont très délicats à évaluer, on remarque souvent des fientes collantes qui souillent l'anus, des filaments qui entourent la langue, des paupières collées.
Par ce survol, nous voyons l'importance de la vaccination des jeunes et des rappels sur les reproducteurs.
On notera également que la nourriture des Lymphocytes provient des vitamines synthétisées par le foie, il est donc judicieux, avant de vacciner de faire une vitaminose, avec des produits sérieux, non avec des "machins" à effet placebo, que l'on trouve dans le commerce.

Il existe de nombreux vaccins, il est nécessaire de se renseigner du taux de virulence selon votre région.
Ci-dessous, nous citons les principaux vaccins :
Marek : C'est une maladie tumorale à évolution lente, les micro-tumeurs s'installent très précocement, cela évolue vers des paralysies et une mort certaine. Certains accouveurs pratiquent un protocole de vaccination dans l'oeuf.
Newcastle : Est aussi appelée "la peste aviaire".
Gumboro : Maladie immunosuppressive à deux visages, principalement mortelle pour le poussin, chez les adultes, peu de mortalité mais certains deviennent porteurs sains, ils entretiennent et propagent le virus toute leur vie.
Bronchite infectieuse : Ne pas confondre avec une bronchite commune, une maladie respiratoire classique, (MRC) ou un coryza, il s'agit d'une infection virale très sérieuse.

Les vaccinations peuvent être pratiquées par injection sous-cutanée, en eau de boisson ou par instillation oculaire.
Il faut savoir qu'un vaccin, dès qu'il est reconstitué, doit être administré dans les deux heures, parfois dans l'heure.
Pour cette raison, nous ne conseillons pas l'eau de boisson, car on ne sait pas quand, qui et quelle quantité est bue, même en faisant faire une diète hydrique aux sujets au préalable, cette méthode est trop aléatoire.A proscrire : L'eau du robinet qui contient du chlore qui détruirait le virus atténué.
Nous ne conseillons pas non plus l'instillation oculaire, une simple goutte dans l'oeil est également aléatoire, le sujet peut secouer la tête ou le vaccin passe trop rapidement dans le sinus post orbital et est évacué.
Le plus efficace reste la vaccination sous-cutanée, notamment pour Marek et également la vaccination dosée et administrée par seringue tubulaire directement dans le jabot.
Actuellement, les vaccins sont conditionnés en flacon de 1000 doses et parfois en pack de 10 fois 1000 doses, SOS Gallinacés s'emploiera auprès des laboratoires, afin de faire réduire ces conditionnements excessifs.
Enfin, il faut savoir que SOS Gallinacés, s'adresse autant aux particuliers qu'aux professionnels, par déontologie, nous ne pouvons favoriser tel ou tel laboratoire ou prendre le risque qu'une personne non habilitée se lance à faire de la vaccination anarchique.

Pour Éradication de l'hypodermose dans l'elevage bovine


voila une methode experementé et efficace pour l'eradication de l'hypodermose d'un elevage bovine,il suffit de le suivre étape par etape sans raté le moindre détail; 
-cette opération necessite 3mois et 7jours pour étre compléte,voila une explication:

1-on lesse les nodules sur le corps du bovin disparu completement=ce que veut dire que tout les larves ont sorti et tombé par terrepour continué leurs developpement(on fait signalé que la durée de migration de l'hypoderma est de 8 mois).

2-on compte 2 mois aprés ca=c'est le temps de developpement de larve en nymphe et aprés en adulte.

3-on compte 7jours =c'est la durée de vie de l'adulte.

4-finalement on compte 1mois=ici en a le stade du larve l1 (le stade ou il est le + sensible au antiparasitaires)

c'est à ce moment et a ce stade ou on doit traité tout les animaux par l'ivermictine en micro dose,et à l'année prochaine nchalah,on trouverais 0 hypoderma dans la cheptel.

 
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